Dès Louis VI le Gros, on connait l'existence d'une hanse parisienne des marchands de l'eau. Cette réunion de bourgeois marchands faisait son trafic par le moyen de la Seine qui traverse Paris.
Le port de Grève était le lieu de débarquement des marchandises venant par moyen d'eau, tandis que les Halles étaient celui des produits qui transitaient par moyen de terres. Très vite, l'association des marchands de l'eau devient la marchandise de l'eau, puis par contraction la marchandise. Il faut donc se méfier quand on voit apparaître ce terme qui désigne surtout la hanse elle-même.
Parmi cette marchandise, on trouve un certain nombre de marchands de vin. Achetant leurs tonnels en port de Grève, ils l'entreposaient dans les celliers de leurs hostels bourgeois. Ils revendaient ensuite au gros, et quelques fois au détail, mais à la fin du XIVème siècle,
Le port de Grève était le lieu de débarquement des marchandises venant par moyen d'eau, tandis que les Halles étaient celui des produits qui transitaient par moyen de terres. Très vite, l'association des marchands de l'eau devient la marchandise de l'eau, puis par contraction la marchandise. Il faut donc se méfier quand on voit apparaître ce terme qui désigne surtout la hanse elle-même.
Parmi cette marchandise, on trouve un certain nombre de marchands de vin. Achetant leurs tonnels en port de Grève, ils l'entreposaient dans les celliers de leurs hostels bourgeois. Ils revendaient ensuite au gros, et quelques fois au détail, mais à la fin du XIVème siècle,
ces marchands n'ont certainement plus grand chose à voir avec la manipulation directe du vin. Des vendeurs de vin, regroupés en un mestier, s'occupaient au port des achats de leurs commanditaires tandis que des serviteurs se chargeaient de la vente en gros à l'intérieur des hostels.
On voit même apparaître des courtiers qui servent d'intermédiaires au port entre les vendeurs et les acheteurs. Au final, tout un réseau commercial s'est créé autour du vin.
