La monnaie est bien évidemment omniprésente dans les tavernes. Elle permet au client de payer les pintes et les chopes au tavernier. Entre 1350 et 1450, la vigne subit une grave crise en France et les prix des vins, du producteur au consommateur, s'en ressentent. A Paris, au début du XVeme siècle, le vin abondant coûte 1 denier la pinte et lorsqu'il est rare, son prix atteint 6 à 8 deniers.
arnaque connue qui consiste à faire tinter une bourse pleine de jetons de cuivre tout en faisant croire qu'elle est remplie de monnaie.
Rondelles de plomb coulé, plus rarement de cuivre, historiées, parfois agrémentées d'un texte, les méreaux circulent aussi dans les tavernes ; d'abord sur les tables où on joue, en tant que pions mais aussi en tant que mises simulant la vrai monnaie, car les jeux d'argent sont réprimés par la loi. Sous le manteau, ces méreaux sont ensuite échangés contre des pièces sonnantes et trébuchantes, ce qui par extension peut faire de ces méreaux une monnaie d'appoint.
Faire taverne permet à un Bourgeois de transformer son vin en monnaie d'argent. Le plus souvent, ce sont les pièces de petites valeurs qui sont échangées au débitant de boisson ; ce qui permet d'ailleurs une