Donnés par un patron à un ouvrier en guise de paye journalière, certains méreaux donnent accès à une boisson dans une taverne. Le merel est dans ce cas un "bon pour". Lors des fêtes folles, les méreaux émis pour le bas peuple et jetés dans la foule offrent la gratuité la gratuité sur des chopes à la taverne et sur les avantages naturels des accortes servantes - abusivement assimilées en ces jours de folie aux femmes - folles de leur corps.
Enfin, les méreaux à compte de plomb coulé ou estampé, à décors monétaire, modernisés en jetons de cuivre frappés au marteau dès le XIVeme siècle, servent au tavernier à faire ses comptes sur une grille de compte ou abaque faite en toile de bure.